Je travaille, donc je suis

Je travaille, donc je suis. Perspectives féministes

La Découverte, 2018, Paris, 295p.
Ouvrage collectif sous la direction de Margaret Maruani

Dès l’après-Seconde Guerre mondiale, l’accès au travail rémunéré a été au cœur des revendications des mouvements féministes occidentaux. En parallèle, cette question de l’activité laborieuse a constitué un champ privilégié pour les travaux de recherche pionniers sur les femmes. En ce début de xxie siècle, marqué par une « crise » économique de long terme, une augmentation de la précarisation et un chômage endémique liés aux politiques néolibérales, l’analyse de la place des femmes et des hommes sur le marché du travail reste un passage obligé pour comprendre, beaucoup plus largement, les formes nouvelles de la domination masculine.
Rassemblant une trentaine d’auteur·e·s issu·e·s de différentes disciplines et pays, Je travaille, donc je suis propose d’éclairer, dans une perspective internationale et à travers des objets d’étude novateurs, les débats contemporains articulant genre et travail. Cet ouvrage s’appuie sur une hypothèse forte : le travail est une fenêtre sur le monde
social – sur ses hiérarchies, ses tensions, mais aussi sur ses transformations – et l’analyse de la place des femmes et des hommes sur le marché du travail doit rester au cœur de toute réflexion sur l’émancipation des femmes.

Prologue d’Angela Davis
Épilogue de Michelle Perrot

Avec des contributions de : Catherine Achin • Thomas Amossé Christelle Avril • Laure Bereni • Isabelle Clair • Angela Davis • Laura Frader • Cécile Guillaume • Helena Hirata • Iman Karzabi Danièle Kergoat • Gill Kirton • Michel Lallement • Marie-Thérèse Lanquetin • Nathalie Lapeyre • Jacqueline Laufer Nicky Le Feuvre • Amélie Le Renard • Séverine Lemière • Audrey Lenoël • Kamala Marius • Catherine Marry • Danièle Meulders • Ariane Pailhé Michelle Perrot • Sophie Pochic • Carlos Prieto • Hyacinthe Ravet • Rebecca Rogers • Rachel Silvera • Bila Sorj • Xiaojing Tang

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